Collection Escorte. Comment J’Ai Débuté Dans Le Métier. Fin De La Saison Ii (8/8)

Mes parents sont venus au salon de l’agriculture sans me prévenir de leur visite nous plaçant en porte-à-faux.
Toujours suspicieux, mon père croit que je vis aux crochets de mon amour.

- Tout faux papa, je l’aide dans ses affaires, c’était le poste dont je vous avais parlé, il m’a fait hériter d’une belle somme, même après les impôts.
- Excuse-moi ma fille, d’avoir eu de vilaines pensées, mais pourquoi nous avoir fait croire que tu poursuivais tes études !
- Pour éviter que maman se fasse du souci.
Mais que faite vous à Paris !
- Papa a voulu venir au salon de l’agriculture, nous avons pris une chambre dans l’hôtel comme la première fois.
Nous sommes allés à ton studio, un jeune homme nous a ouvert.
Nous lui avons dit ton nom, il était étonné, car il te connaissait par l’agence qui lui loue comme sa propriétaire.
Tu peux comprendre notre stupeur, ton père a trouvé ça louche, il a tenu à aller à ta fac, c’est à ce moment que nous avons appris que tu avais abandonné tes études.
Mets-toi à notre place, surtout quand nous sommes allés à l’agence qui loue ton studio et que nous avons appris cette adresse tout près de la tour Eiffel.
- J’espère que vous avez compris, ce que Guénaelle vous a dit, est l'exacte vérité.


Il faut savoir mentir dans notre situation, mais je me rends compte que je me défends bien.

- Papa, j’ai une autre nouvelle à t’annoncer.
Samedi dernier, j’ai emmené Aurélie au restaurant et nous allons nous marier.
Je te connais, nous ignorions comment te le dire, je sais que maman se fichera du quand dira-t-on, mais toi avoir une fille lesbienne !
- Au point ou j’en suis, que peux-tu encore m’annoncer d’autres.
Mais comme j’ai eu de mauvaises pensées pensant que tu te prostituais, avoir une fille lesbienne, c’est un moindre mal.

Je sais comment l’amadouer et d’éviter qu’il aille fourrer son nez dans nos affaires, j’ai trouvé cette idée de mariage, ça semble marché, même si Aurélie me regarde avec des yeux ronds ou est la jolie Bretonne venue faire ses études à Paris.


À coup de mélange de faux et de vraie, ça embrouille toujours les gens, mon père fait partie de ceux-là.

- Venez, je vais vous faire visiter.

Un léger moment de frayeur quand nous sommes dans la chambre, maman a pour habitude de fouiner, si elle ouvre une partie de nos armoires, nos tenues même la nouvelle que nous venons d’acquérir si trouve.
Celle de bonne sœur, le client qui la paye pour la portée la fait venir souvent.
Dans celle d’à côté, se trouvent les objets dont raffole Louis, martinets, cravaches et menottes sans oublier les boules à bouche.
Je me place entre elle et les portes, m’appuyant même dessus.

- C’est très beau, tu as de la chance de vivre dans un tel cadre, pardon, vous avez de la chance.
- Bon papa, sortez, nous allons nous préparer, nous vous invitons au restaurant, j’ai une proposition à te faire.

Amélie me suit comme son ombre, elle a bien compris à quel jeu, je joue, endormir mes parents.
Mais j’en veux plus, la chance nous sourit, un trois-étoiles, vient de s’ouvrir au centre de Paris.
À part les clients qui s'y trouveront en nous nous y rendant, nous évitons de tomber sur une patronne connaissant notre travail.
Je téléphone, je réserve pour quatre personnes.

Hôtel de luxe et restaurant sont des lieux qui sont un peu nos cantines.
Nos clients nous y emmenant souvent, nous allons près de l’Opéra, maman est enchanté, elle a toujours rêvé de voir un spectacle, elle aura déjà la vue sur le palais.
Repas merveilleux pour des paysans bretons.
Heureusement papa va demain au salon de l’agriculture, il s’est mis sur son trente et un avec son costume de mariage, certes un peu démoder, mais présentable.
Quant à maman, elle est toujours habillée de façon identique avec son éternel sac à main noir que papa lui a offert un jour de folie.
C’est d’ailleurs l’une des seules choses qu’il lui a achetées, en Bretagne un sou est un chou, il faut savoir économiser.

Mais pour la paix des peuples, il faut savoir investir, c’est ce que je fais.

- Papa, lors des dernières vacances que j’ai passées en Bretagne, tu m’as dit vouloir agrandir ton exploitation, ou en es ton idée.
- Au point mort, il me faudrait 500 000 € pour réaliser mon projet.
Il faudrait que j’investisse avec trop de risques, même avec des aides de l'État. Dommage mon exploitation devenait par là même bios.
- Si tu créé une SARL, je veux bien mettre 300 000 € dans ton affaire.
Nous serions associés, 200 000 de crédit, ce serait bon.

J’ai dit 300 000, pour éviter qu’il recommence à se poser des questions comme à son arrivée, mais Aurélie, fait un complément d’information.

- Si vous faites une SARL en produit bio, je veux bien en être, inutile d’emprunter, j’ai besoin de placer mon héritage.
Le bio est tendance côté impôts, je vous donne les 200 000 vous manquant.
- Vous êtes formidable les filles, Aurélie, même si j’avais pensé avoir un gendre un jour, j’aurais toujours le plaisir de te recevoir avec ma fille.
- Avant vous serez invité à notre mariage, nous allions décider de la date et où.
- Là, il y a problème, les noces par tradition ont lieu à la résidence de la fille, qui dès deux portes la culotte.
- Aucune, nous sommes toutes les deux en jupe.
- Dit que vous avez un bout de tissu sur vos fesses, mais je me tais, je vois les yeux de ta mère qui me jette des flèches, à votre santé, le champagne c’est pour moi.

Il peut offrir le champagne, il va récupérer de 500 000 € gagnés avec notre cul sous le bout de tissu.
S’il savait que sa fille lui prête de cette somme gagnée principalement dans des hôtels de la capitale, il tomberait d’apoplexie.

- Pour le mariage, fais-nous confiance, nous saurons régler ce problème si c’en est un.
Depuis notre montée à Paris, nous avons su régler nos affaires au furent et à mesure qu’ils se présentaient et nous nous en sortons plutôt bien.


Maman est encore aux anges, je la fais rentrer à l’opéra, juste à l’entrée.
Je la sens à deux doigts de pleurer, qu’est-ce que ce sera le jour où nous dirons oui.

- Les filles, nous avons été heureux de passer la journée avec vous, continué à bien vous entendre.
Je vous tiens au courant pour l’argent, je vais relancer mon projet auprès des autorités.

Là encore, je peux intervenir, j’ai comme client, un Toulonnais haut placé dans un des ministères que j’aurais pu rejoindre si j’avais continué mes études.
Il va me faire avancer son dossier en échange d’une partie de jambes en l’air.
C’est lui aussi comme Louis, un maso, je sens que ma cravache va le déchier, il va se souvenir de ma demande d’aide.

- Demain, nous serons au salon, vous voulez venir.
- J’ai rendez-vous et toi Aurore.
- Je pars en Allemagne, je dois récupérer des papiers de la succession.

Après de longues effusions, notre taxi les laisse devant leur hôtel.
Nous rejoignons notre chez-nous, nous sommes les deux dans la baignoire, Aurélie est devant moi, je lui caresse lascivement les seins, ses pointes bandes.

- Chérie, pourquoi as-tu investi dans l’affaire de mon père ?
- Je suis bête, mais moi aussi j’ai un cerveau.
Je gagne plus de pognon que j’en ai réellement besoin.
J’ai pris conscience que pour moi la pharmacie, c’est fini, il faut un diplôme que je suis dans l’impossibilité d’obtenir.
- Il y a longtemps que je le sais, j’attendais que tu ouvres les yeux.
Nous sommes des putes et tant que les clients veulent de nous resterons des putes par la volonté de Louis à mes débuts.
- Mais dit moi, cette bizarre demande en mariage, c’était du vent.
- Non, demain je pars pour Venise pour trois jours, un client va me rembourser une partie de mes 300 000 € donné à mon père.
- Moi, je pars à Francfort, j’ai un client qui veut une jolie femme à son bras pour un congrès.

Moi aussi, je vais récupérer une partie de ma mise de fonds.
- Dès notre retour, nous irons Place Vendôme, choisir deux bagues presque identiques, l’or reste un bon investissement.
- Surtout accompagné d’un gros diamant.

Nous nous embrassons très lentement et très doucement, nos langues nous montrent l’amour qui s’est dégagé naturellement entre nous deux.
J’ai réglé le problème de ma famille, la nuit va être brève.
Nous venons de nous placer en 69, nos langues ayant quitté nos langues, ce sont nos clitos que nous attaquons pour leur plus grand plaisir.

Voilà, tout ça parce que j’avais faim dans les jardins du Luxembourg.
Tout ça parce qu’une jeune fille brillante dans ses études a su faire prendre un virage à 180° à sa vie.
Certes, écarter ses cuisses pour du pognon c’est plus difficile que d’épouser le baron de Roths.
Mais une fois nos préjugés contournés, la vie est toute droite surtout avec l’amour de ma vie.

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